La Bourse Initiative Jeunesse (B.I.J) a été mise en place par le Conseil Municipal en 1998.
Elle est destinée à encourager et à aider les jeunes Cambrésiens porteurs de projets dans l'un de ces quatres domaines :
- L'animation d'un quartier ou de la ville, à travers un projet lié à la citoyenneté, la cohésion sociale, la réussite éducative, la santé, le développement durable ou encore le développement intergénérationnel.
- La mise en place d'une action artistique ou culturelle.
- La mise en place d'une action sportive en lien avec le développement du sport en liberté et du sport au féminin.
- Et enfin, la découverte du monde ; il appartiendra au jeune attributaire de la bourse dans ce cadre, de partager sous forme de photos et/ou vidéos son expérience avec d'autres étudiants.
Cette aide s'adresse aux jeunes cambrésiens de moins de 30 ans en fonction du projet.
L'aide peut s'élever à 30% du coût du projet (limite de 1000€ par projet). Il convient de se rapprocher de Mme Liénard, conseillère municipale en mairie de Cambrai.
Le Fonds de Solidarité Logement : un outil social pour les plus précaires
Le Fonds de Solidarité Logement (FSL) joue un rôle crucial pour les ménages déjà installés dans un logement mais menacés d’expulsion ou de précarisation. Il agit à un moment-clé : celui où les retards de paiement s’accumulent, où la dette locative devient insurmontable, et où le maintien dans le logement est mis en péril.
Premier champ d’intervention : le règlement des impayés de loyers. Le FSL peut couvrir jusqu’à 12 mois de loyer impayé, ce qui peut représenter entre 3 000 € et 10 000 € selon les loyers et les départements. Cette aide peut être versée directement au bailleur ou rétroactivement en remboursement.
Deuxième point : le paiement des charges locatives, souvent négligé dans les aides classiques, est également pris en compte par le FSL. Il peut s’agir de charges d’entretien, régularisations annuelles ou arriérés d’eau, pouvant s’élever à plusieurs centaines d’euros.
En complément, les factures d’énergie (électricité, gaz, chauffage collectif, eau chaude) peuvent être intégrées à l’aide FSL, en particulier lorsque la situation menace la continuité de service (mise sous surveillance, coupure imminente, ou dossier chez un fournisseur d’énergie sociale).
Les plafonds de cette aide dépendent de la situation : 1 800 € pour une personne seule, 2 400 € pour une famille avec enfants, jusqu’à 4 000 € dans certains départements comme l’Aisne. D’autres territoires (comme La Réunion ou les Hauts-de-Seine) peuvent monter jusqu’à 10 000 € dans des cas extrêmes de dette cumulée.
Mais au-delà des montants, le FSL propose un suivi social approfondi. Il peut inclure des séances de diagnostic budgétaire, des plans d’apurement négociés avec le bailleur, ou encore une orientation vers la procédure de traitement de surendettement auprès de la Banque de France. Ce travail d’équilibre budgétaire est essentiel pour rétablir la solvabilité du ménage et garantir le maintien durable dans le logement.
Dans certains cas, le maintien dans le logement s’inscrit dans une trajectoire plus large, incluant à moyen terme un projet d’achat immobilier. Cette perspective suppose de bien anticiper les différentes composantes du crédit, notamment l'assurance prêt immobilier , dont le coût peut s’élever à plusieurs milliers d’euros sur la durée totale du prêt, parfois entre 10 000 et 20 000 €. Il est donc important de s’informer en amont sur les alternatives disponibles. Des outils comme Magnolia - Comparateur en assurance emprunteur offrent un accès à des données comparatives sur les garanties, les tarifs et les conditions contractuelles, permettant ainsi aux ménages de mieux maîtriser ce poste de dépense.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, il est possible de changer d’assurance emprunteur à tout moment, ce qui offre davantage de souplesse. Une meilleure maîtrise de ce coût peut contribuer à améliorer la solvabilité d’un foyer et, dans certains cas, à rendre un projet immobilier plus accessible.
En combinant aide FSL et optimisation de l’assurance, le locataire peut non seulement éviter l’expulsion, mais aussi envisager sereinement son avenir résidentiel.