Décor intérieur

Tout le vocabulaire décoratif à l'intérieur de l'édifice invite à la renaissance et à la prospérité. Un soleil en mosaïque orne le sol du vestibule de l'entrée appelant sa lumière et sa chaleur sur les champs du Cambrésis. Le caducée du commerce représentant deux serpents entrelacés autour du bâton du marchand souligne la paix nécessaire au commerce. Quant aux vitraux, ils sont signés Auguste Labouret qui utilise les motifs du verre industriel pour faire apparaître le modernisme urbain et rural : cheminées d'usine, malteries, sucreries, canaux, ponts et voies ferrées, instruments agricoles...

Les salles

Au premier étage se  répartissent la salle des séances, le bureau du Président, qui lui est attenant, et une bibliothèque. La salle des séances est surplombée d'un coté par une imposante carte du Cambrésis signée Émile Flamant et à l'opposé par une toile/tapisserie présentant un mulquinier (travailleur textile) réalisé par Gustave Jaulmes. Le mobilier et les luminaires, dessinés en grande partie par Pierre Leprince-Ringuet, sont restés en place.

La façade 

La place de la République est destinée lors de sa Reconstruction dans les années 1920 à recevoir le quartier des affaires. La plupart des édifices de cette place conjuguent Régionalisme et Art Déco ; ainsi le bâtiment du Crédit Agricole, réalisé en 1934 par Marc Delattre, est décoré de bas-reliefs de Victor Dautel évoquant les travaux des champs dans le style Art déco.

La façade de la Chambre de Commerce et d’Industrie est également régionaliste de par l’usage de la brique et la présence du pignon central rappelant les pignons flamands ; et Art déco avec son bow-window travaillé en courbe, ses ferronneries et ses bas-reliefs moulés en béton représentant les armes de la ville et les figures du Commerce, de l’Abondance et de la Fortune, œuvres de Marcel Gaumont.